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Depuis plus de soixante ans, l’histoire de l’ACO s’inscrit dans celle du mouvement ouvrier, de l’Église de France, et plus largement du Peuple de Dieu.
Quelque 109 laïcs et 45 prêtres réfléchissent à ce que sera l’ACO. « Nous devons toujours plus approfondir la vision du rôle providentiel que la classe ouvrière a, en tant que telle, à jouer dans le plan de Dieu. La notion de promotion ouvrière collective, humaine, chrétienne de la classe ouvrière doit colorer notre ACO. »
L’assemblée des cardinaux et archevêques de France entérine la création de l’ACO comme mouvement d’Église et en définit les principes, notamment son caractère essentiellement apostolique.
« Amitié fraternelle, unité profonde, l’ACO désormais n’a plus qu’à aller de l’avant ». Trois mots clés font office de rapport d’orientation : engagement, animation, évangélisation. « La grande tâche apostolique de l’évangélisation de tous les travailleurs, de l’élargissement de l’Eglise à tous les travailleurs nous apparaît alors comme une tâche immense mais impérieuse. »
Le regroupement est effectivement réalisé, « c’est une grande grâce de Dieu mais pas achevé... ». L’animation est assurée par la Révision de vie ouvrière éclairée à la lumière de la Foi. L’évangélisation : « les membres ACO ont le souci constant d’assurer ou de rendre possible une montée humaine et chrétienne de leurs frères ». Le rôle du journal Témoignage sera de « donner une alimentation spirituelle aux militants ouvriers ».
C’est maintenant une vivante réalisation : « Le Christ et son Église sont présents dans la vie ouvrière ». 74 diocèses sont représentés à cette Rencontre Nationale. L’arrêt de l’expérience des prêtres-ouvriers est très présent : c’est « l’affaire » de 1954.
Elle regroupe l’ACO, la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), l’ACE (Action catholique des Enfants), les PO (prêtres ouvriers), les religieux et religieuses en monde ouvrier.
« La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres », affirme la banderole de la tribune. La libération spirituelle, c’est « la possibilité pour tout être de vivre les valeurs de l’Évangile... de vivre dans l’Amour ». Le regroupement en est le moteur. Perspectives : ce sont les ouvriers, les petits, les pauvres qui sont « appelés à cette œuvre divine ». Le cardinal Feltin affirme : « Le fondement de l’Action Catholique est de refaire chrétiens des frères et rechristianiser le milieu de vie ».
Authentique promotion de l’homme et de la société à réaliser dans le respect des valeurs chrétiennes, « construction de l’Église à réaliser par un effort apostolique toujours plus grand, essentiellement tourné vers le Monde Ouvrier dont la coupure avec l’Église demeure le scandale de notre époque... ».
Des mouvements et services de l’Église catholique déjà engagés dans des actions de solidarité nationale et internationale décident de répondre, ensemble, à l’appel lancé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et relayé par le pape Jean XXIII pour la lutte contre la faim dans le monde.
C’est le temps de l’Espérance. Le laïcat de l’ACO s’affirme vraiment représentatif d’un monde absent de l’Église. Sa forme de présence au monde et dans l’Église peut avoir les plus heureuses conséquences à l’heure du Concile. Deux orientations : vers les non chrétiens, et par l’évangélisation collective.
Les premières équipes portugaises ont vu le jour au début des années 60. En juin 1965 paraît le premier numéro de Testemunho (Témoignage ACO en langue portugaise).
Trois axes orientent les travaux : « Retrouver ce qui concourt à la libération et à l’épanouissement de l’Homme ; dénoncer et combattre ce qui opprime et dégrade l’Homme, tout ce qui est contraire au plan de Dieu sur le monde ; entendre les appels que Dieu adresse aux hommes avec le souci de les rendre perceptibles à tous. »
Le MMTC naît à l’initiative des associations de travailleurs d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de France, des Pays-Bas et de Suisse qui, dans les années 1950, décident d’unir leurs forces pour créer une structure internationale permettant de favoriser les échanges et la connaissance réciproque des personnes et de situations ; de stimuler la solidarité parmi les mouvements des travailleurs ; de renforcer la diffusion des mouvements ouvriers chrétiens dans le monde ; de développer l’apostolat dans le monde du travail en offrant un lieu de rencontre aux travailleurs, qu’ils soient chrétiens, non croyants ou appartenant à d’autres confessions religieuses ; d’assurer des contacts avec les instances ecclésiales et civiles au niveau mondial. Officiellement fondé à Rome à l’occasion du 75ème anniversaire de l’encyclique Rerum novarum et reconnu par le Saint-Siège comme organisation internationale catholique (OIC), le MMTC est membre de la Conférence des OIC. En tant qu’ONG, il possède un statut consultatif auprès de l’ECOSOC, du BIT et de l’UNESCO.
La Rencontre se situe à la veille du déclenchement des événements ouvriers qui débutent le 13 mai 1968. Le rapport d’orientation précise le rôle de l’ACO : « L’humanisme du monde ouvrier s’élabore dans un combat imposé : pour la vie, pour la dignité, la justice, la fraternité ; Aujourd’hui l’Église reconnaît ces valeurs d’humanisme ; Les militants ouvriers chrétiens vivent leur foi en participant à la construction du monde ».
Dans l’après 1968, la classe ouvrière manifeste ses aspirations. Trois grands axes se dégagent : « Au sein d’un peuple en marche, ensemble découvrir et révéler la présence de Jésus Christ ; Contribuer à faire naître l’Église au sein de ce Peuple ; Partager les richesses découvertes et vécues ensemble. »
Les 5 parties du rapport d’orientation : « Engagés avec les autres travailleurs dans la lutte du Mouvement Ouvrier pour la libération de l’homme ; Un chemin privilégié de la rencontre de Jésus-Christ pour la classe ouvrière : l’action du Mouvement ouvrier... Nous croyons que Jésus-Christ nous précède par l’action de son Esprit... Ensemble, avec les autres travailleurs, peu à peu nous découvrons Jésus-Christ... Nous contribuons, par l’ACO, à la naissance et à la vitalité de l’Église de Jésus-Christ en classe ouvrière ». Pour la première fois, l’ACO appelle à voter pour le candidat de la gauche au second tour de l’élection présidentielle.
Les 4 parties du rapport d’orientation : « Dans le combat de la classe ouvrière, Dieu se fait connaître, c’est là que nous sommes chercheurs de Dieu ; C’est dans les organisations de la classe ouvrière que nous recherchons ce qui est vital dans le combat des travailleurs, accueillir cette expression nous fait progresser dans la découverte de Dieu ; Ce que nous vivons dans la classe ouvrière interroge notre communauté de croyants, nous sommes provoqués à prendre les moyens d’accueillir l’initiative de Dieu ; Progressant avec les travailleurs dans l’action ouvrière, nous accueillons l’appel de Dieu à tous les hommes, nous avons la responsabilité de partager ce que nous découvrons de la rencontre de Jésus-Christ avec les travailleurs. »
Les 3 parties du rapport d’orientation : « La lutte que mènent les travailleurs et leurs organisations pour leur libération est chemin privilégié pour la rencontre de la classe ouvrière avec Jésus-Christ ; La responsabilité de notre communauté de croyants : préparer la rencontre collective de la classe ouvrière avec Jésus-Christ ; La responsabilité que l’ACO veut assumer en classe ouvrière nous renvoie au sérieux d’une vie en Mouvement ».
Vifs débats autour du Mouvement ouvrier, « Le chemin » ou « Un chemin » pour la rencontre de Jésus-Christ ? Trois orientations s’en dégagent : « Chemin privilégié pour une rencontre possible avec le Dieu de Jésus-Christ ; Débat et partages de Foi, deux versants d’une même réalité ; Un effort de formation est indispensable : une foi qui n’est pas partageable est sans avenir, cela suppose que nous puissions en rendre compte dans un langage audible pour les travailleurs ».
4 orientations sur la conduite du Mouvement (publications, finances, formation, international) et 6 sur l’avenir : « Accueil des jeunes en ACO, appel à la responsabilité, accueil de la dimension politique, appel aux ministères ordonnés, accompagnement d’autres mouvements de la Mission Ouvrière, sens de notre adhésion au CCFD ».
Fête des 40 ans de l’ACO. Le mouvement insiste sur le dialogue en réciprocité. Une nouvelle formule de la double fidélité apparaît : « Aborder la réalité avec un parti pris d’espérance », expression issue du colloque sur Action catholique spécialisée des 28 et 29 mars 1988. « Ce parti pris est enraciné dans ce que nous vivons en classe ouvrière et fondé sur l’événement Jésus-Christ mort et ressuscité ».
Le rapport d’orientation a pour titre : « Un avenir pour les travailleurs ». Il se décline en 3 parties : « Accueillir Dieu qui se propose dans la vie et l’action des travailleurs ; Une communauté au défi de témoigner ; Pour une ACO en mission : un mouvement qui annonce et témoigne ».
Le rapport d’orientation, intitulé « Libérer la parole : une espérance pour l’humanité en marche » se décline en 3 parties : « Des travailleurs croyants au service de la Mission ; Les caractéristiques de la mission en ACO : acteurs, serviteurs du dialogue entre Dieu et les travailleurs ; Nos différentes manières de faire vivre le mouvement : révision de vie, partages, sacrements-prière, formation et développement ». 5 résolutions sont votées : « Vie en mouvement et diversité au service de la mission ; Les équipes de base ; Développer et diversifier les partages pour annoncer une parole de foi audible et crédible ; Rapport des ministres ordonnés aux laïcs responsables de leur Mouvement ; Le développement de l’ACO ».
Trois résolutions de conduite sont votées ; elles dégagent des priorités : « Les partages de Foi », lieux où la parole est ouverte à tous, libre, sans entrave ; « Développer l’ACO » pour rajeunir l’ACO et la rendre visible ; « Faire Mouvement » en progressant dans une démarche de projet.
Pour ses orientations, l’ACO adopte 2 résolutions : « Faire Peuple », autrement dit gérer la grande diversité des personnes qui composent désormais le mouvement ACO, et « En mouvement ensemble » reprenant la troisième résolution de la 18ème Rencontre nationale qui reste à approfondir.
Dans un contexte particulièrement difficile pour les travailleurs, cette expression traduit l’appel des membres de l’ACO à agir collectivement pour un monde plus juste et fraternel. Elle exprime leur Espérance fondée sur Dieu qui remet l’Homme debout en Jésus-Christ. Elle invite à croire en cette Vie plus forte que les puissances de mort qui créent des inégalités et dégradent notre monde.
Pour ses orientations, l’ACO adopte 2 résolutions : « En peuple, résister et espérer » et « Faire du neuf en ACO »
Avec nos diversités, avec d’autres camarades et compagnons de route, nous faisons ce choix de l’engagement, dans un monde et une société en mutation et en crise.
Avec la Révision de Vie, nous pouvons, en peuple, reconnaître ce qui est Espérance pour nos vies et celles de nos frères. Jésus-Christ ressuscité nous permet de passer au-dessus de nos échecs, de ne pas nous résigner à l’injustice, de croire que la mort n’est pas le dernier mot.
L’ACO adopte 1 priorité : « Les personnes, les travailleurs en situations de précarité, de fragilité sont au cœur du projet missionnaire de l’ACO. »
Le contexte de crise appauvrit l’économie et la situation des personnes du monde ouvrier. L’ACO est un lieu de parole, un lieu d’écoute, un lieu où, ensemble, on recherche les causes, un lieu où chacun peut présenter les solidarités déjà vécues et inventer, avec d’autres, celles qui sont nécessaires.
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